041 - L'argentique t'apprend la patience - Franklyn K

 
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J’ai démarré cette interview avec Franklyn en pensant parler d’un photographe argentique qui évolue dans un monde numérique, j’y ai découvert une belle leçon de lumière et de patience.

Dans cet épisode, nous parlons :

  • de George Floyd,

  • d’avoir une vision,

  • de mouvement,

  • d’avoir seulement 16 poses,

  • de rater un moment,

  • de contexte et de plan large, serré, détail,

  • de ralentir le mariage,

  • d’apprendre de tout le monde,

  • de la bonne façon d’aborder Instagram,

  • d’être légitime,

  • de poser les choses,

  • de la bonne façon d’investir en soi,

  • mais surtout, on va découvrir que la lumière est vivante, un peu capricieuse, et que c’est une fille…

Bienvenue dans l'oeil de Franklyn K.


A propos de l’invité: Franklyn K

Site Web : https://www.franklyn-k.com

Instagram - Facebook

 
 

Legos de l’épisode:

  • “ Je suis photographe et ce que j’apprécie le plus c’est de faire en sorte que la lumière devienne notre alliée.”

  • “ Toute mon approche photographique est basée sur la lumière. Pour moi la lumière est une personne: le matin elle se lève et elle me donne sa plus belle silhouette, à midi elle me tape dessus et le soir elle me montre ses plus belles couleurs.”

  • “ J’ai commencé par accepter que la lumière était une personne, et là elle a commencé à me chuchoter à l’oreille ce que je devais faire.”

  • “ Il faut toujours, dans la vie, avoir une vision, et avoie une vision, c’est avoir une personne qui va la représenter, qui va t’aider à aller plus loin vers ça.”

  • “ J’essaie de m’en détacher (ses mentors - NDLR) tout en restant moi-même, même si je suis connecté à eux.”

  • “ J’aime beaucoup le mouvement, mais j’aime capturer le vrai mouvement, et si je me rate, (la photo) sera quand même dans la sélection. “

  • “ Mon père avait l’habitude de prendre la pellicule et de la déposer à Carrefour pour la développer, et un jour il est allé dans un labo et c’était totalement différent.”

  • “ Le simple fait d’avoir 35 poses, on a 35 possibilités de se rater seulement. Ca a tout de suite cadré la façon dans laquelle j’approche la photographie, ça a tout de suite cadré le fait que si je rate un instant, j’accepte devoir raté cet instant et je le traduis autrement.”

  • “ Le simple fait d’attendre une semaine pour recevoir toute sa galerie, et d’avoir dit “j’ai choisi les moments que je voulais prendre et que j’ai posé sur ma pelloche”, c’est pas pareil.”

  • “ Il est possible, dans un moment précieux, d’avoir exactement les bonnes photos.”

  • “ L’argentique, il faut y passer quand on est photographe numérique pour se rendre compte que c’est pas la même chose, l’approche est différente et ça touche automatiquement à ce qu’on fait en production numérique.”

  • “ Quand je délivre ma galerie, je délivre une histoire de leur vie à un instant T, et ceste pour ça que j’ai besoin d’avoir le contexte. C’est un peu la règle 3 pour 1 au cinéma: plan large (où on se situe), je réserve (voici l’acteur et le moment de l’action), et le détail, et je vais continuellement tourner autour de ça. “

  • “Je leur avais dit “vous êtes pas pressés, c’est votre jour”. C’est une discussion que le photographe argentique doit avoir.”

  • “ Pour moi un photographe peut changer le planning d’une journée complètement, il a le droit et je pense que ceste pas assez fait.”

  • “ J’aime poser les choses, et quand elles sont posées, je n’ai pas besoin d’en avoir 50.000, j’ai besoin d’avoir 16 poses qui vont transcrire exactement ce que je veux. “

  • " On discute avec la lumière avant de discuter avec ses sujets, comme ça on est surs et certains qu’elle répondra favorablement à tout ce qu’on prend d’elle.”

  • “ On apprend de tout le monde, tout le monde dit quelque chose. Même une personne méchante on apprend d’elle parce que ça réajuste notre système de pensée et notre façon d’appréhender certaines choses.”

  • “Apprendre c’est la seule chose qu’on ne peut pas t’enlever, diviser de toi, mais on peut le séparer pour que ce soit multipliable.”

  • “Quand il y a trop de photos dans une galerie, tu dilues.”

  • “ Il est quand même important de se montrer, de montrer ce qu’on est, pour que les gens puissent comprendre notre approche.”

  • “Un post Instagram, c’est 48h, c’est rien dans une vie. Il faut être présent, montrer ce qu’on fait dans la vie de tous les jours, et qu’on fait des choses bien, et on retient ça en fait.”

  • “La publication, ça aide à asseoir que derrière toutes les chose qui font ta personne, tu peux être légitime.”

  • “ L’analogique te fait forcément poser les choses, et si ça te fait poser les choses, ça t’apprend forcément à être patient.”

  • “ Si on veut investir en soi, on peut investir chez les autres.”

DANS CET ÉPISODE, ON PARLE DE:

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A propos du Podcast:

Hôte: Julien Pasternak - Instagram - LinkedIn - Clubhouse

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Générique d'intro: Joakim Karud (https://soundcloud.com/joakimkarud) 

Générique de fin: Dyalla Swain (http://soundcloud.com/dyallas)

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